Ce site n’a vocation à publier tout mes devoirs, mais ceux qui me connaissent savent que j’ai une curieuse lubie d’accumulation de diplômes universitaires*. Je vous jure que s’il y a sans doute un complexe derrière ça, la première raison est une passion d’apprendre. L’an dernier, en parallèle de l’Institut national d’études territoriales, j’ai donc suivi la licence en sciences sociales mention ethnologie de l’Université de Strasbourg. J’y ai eu des cours passionants sur des sujets divers : des cours de fondamentaux de l’anthropologie, de la sociologie de la famille, de l’anthropologie urbaine, de la nature, des cultures matérielles (j’en ai déjà un peu parlé) et, donc, de l’anthropologie de la mémoire. C’était passionnant sans être mon cours favoris mais le devoir m’a intéressé, j’explorais quelque chose de très intime et j’ai eu une très bonne note. Mais au-delà de ça ça m’a vraiment touché de creuser ce sujet des bretons, liés à l’histoire familiale, à la poésie, etc. Voici donc ce texte, calibré pour être un devoir mais qui, j’espère, se lira bien.

Le monument aux Bretons de Conlie,
une reconnaissance mémorielle paradoxale
Pour cette étude j’ai choisi un lieu de mémoire situé à Conlie, en Sarthe, à proximité de la frontière mayennaise. C’est un lieu de mémoire dont l’existence me semblait évidente, puis dont j’ai appris par plusieurs camarades de lycée résidant à proximité qu’ils n’en avaient jamais entendu parler. J’ai finalement appris qu’il existait bien, grâce à un retraité bénévole dans un musée associatif de la ville consacré à la Seconde Guerre mondiale. Il le connaissait par son intérêt pour l’histoire locale, bien que non lié période : il s’agit d’un monument assez sobre consacré aux Bretons morts en 1870-1871 dans le camp de la Jaunelière. Afin d’étudier ce monument je ferai d’abord un rapide récit de la manière dont je l’ai découvert, expliquant le pourquoi de ma surprise, puis décrirait le contexte de l’événement mis en lumière par le monument, puis le décrirait en rappelant l’histoire de sa construction, avant de parler de la vie mémorielle qui se déploie autour de son sujet. Constamment, cette histoire bute sur des paradoxes mémoriels, qui m’ont paru l’intérêt central de ce travail.
Il me paraît important de revenir brièvement sur ce qui m’a entraîné vers ce monument, cela faisant à mon sens pleinement partie de l’ethnographie mémorielle. Fils d’une famille implantée historiquement en Bretagne, j’ai été élevé avec une certaine proximité envers la Bretagne, tout en vivant en Mayenne. Dans mon adolescence, alors que j’allais vers Conlie, mon grand-père (né en 1929) m’a alors évoqué l’endroit où « les bretons ont été trahis », j’ai entendu plusieurs fois cela évoquer ensuite par mon père. Je fus surpris de voir que nous parlions alors d’un événement de la guerre de 1870, à laquelle aucune personne réellement proche de mon grand-père n’avait pu participer. Il utilisait pourtant directement ces termes, alors même qu’il était au cours de sa vie devenu fonctionnaire puis élu local, porteur du drapeau français en plus de sa bretonnité. Découvrant dans les mêmes années la poésie de Tristan Corbières, j’ai lu avec attention le poème « La Pastorale de Conlie », long et déchirant récit de Bretons traversant leur pays pour aller à la guerre sous ordre de la France, mais parqué dans un camp en cours de route et mourants à petit feu. Réalisé quelques années après les faits, j’y ressentais la même colère que celle de mon grand-père, celle que Benjamin Stora évoque en parlant d’« archive incandescente » (Brun, Ledoux et Mesnard, 2021) et il me semblait donc évident que pour les centaines de Bretons morts ici, un monument devait être construit et l’histoire bien connue. J’ai donc été surpris de voir qu’assez peu, et que le monument était certes haut, mais d’une réalisation assez simple, la sculpture étant par ailleurs posée au bord d’une route départementale. Cela a par ailleurs révélé un conflit de mémoires sur le nombre de morts, sur la réalité de la volonté d’éliminer les Bretons, ce que pouvait laisser penser ma famille ou Corbières qui insistent sur le mépris et la déloyauté, sur la présence de fosses communes, imaginées par des illustrations réalisées par Jean Moulin en 1930 mais a priori non attestées historiquement. Factuellement il y a bien eu en 1870 mobilisation d’une « Armée de Bretagne » pour lutter contre la Prusse, seulement pour des raisons en partie logistiques elle dut s’arrêter à Conlie. Entre les conditions climatiques, les maladies, le sentiment de déracinement et d’abandon d’une population ne parlant pas français, ce qui créera des problèmes de compréhension avec le commandement, le manque d’armes et de consignes, l’armée se retrouve parquée plus d’un an et plus d’une centaine de ses membres meurent. Corbières ou Le Mercier, dans des textes publiés en 1873 et 1930, décriront un carnage voire une volonté manifeste de tuer les Bretons, ce qui est contesté par les historiens parlant plutôt d’un ensemble de mauvaise décision ou d’incompétence (Lagadec, 2021). Sur ce conflit potentiel, a priori, le monument ne dit d’ailleurs pas grand-chose.
C’est en effet en haut de la la butte de la Jaunelière, directement au bord au bord de la D 304, que se trouve le monument. Le lieu est celui du camp où les Bretons sont morts, mais il est peu visible, dans une petite route, moyennement indiquée (il existe quelques panneaux, dont un étrangement posé, à quelques mètres, semblant dire qu’on peut ne pas le voir), et avec un espace d’accueil assez faible. Faute d’avoir pris une photo de ce sens, la photo proposée par Google est assez marquante :

Il s’agit donc d’un endroit de passage, même faible, absolument pas aménagé, et peu propice aux cérémonies. S’il est lié à un endroit précis, la modestie de l’ensemble frappe, nous sommes dans la quasi-opposition avec un lieu habité, négocié avec son environnement, puis mémorialisé tel que décrit par exemple dans le cas de Drancy (Lefeuvre, 2021). Ici, l’invisibilisation est quasi automatique, il n’y a rien à masquer ou détruire, mais il se pose les mêmes questions de révélation puisque rien ne laisse plus penser qu’il y a eu un camp. Entre une route et des bosquets, il faut aller le chercher pour le trouver et sa forme est en elle-même relativement sobre. Il est facile d’imaginer la difficulté des médiations historiques possibles, qui ne peuvent se fonder que sur de longues descriptions, rien n’étant plus visible. Il s’agit donc en érigeant un monument de lutter contre l’oubli tout en honorant, puisqu’aucune trace n’est manifeste. Plus précisément, il ne s’agit pas tant de garder mémoire de l’évènement mais bien du lieu, car il existe dans le cimetière de Conlie une « Croix des Bretons », nettement plus imposante, entretenue par le Souvenir français et érigée dès 1873. Cette croix rendant hommage aux Bretons morts pour la France est érigée suite à une souscription, le christ est taillé en Bretagne et la pierre en marbre de Bretagne (Dehayes de Marcere, 1878), la plaque indique que le monument est « ÉLEVÉ A LA MÉMOIRE DES MOBILISÉS BRETONS DÉCÉDÉS AU CAMP DE CONLIE ».
Quand cette antériorité m’est apparue, j’ai imaginé que le « Monument aux Bretons » érigé en 1913 prenait la suite de ces mobilisations, pour faire revivre le lieu de la mémoire humiliée et mobiliser sur une fibre bretonne qui existe toujours. C’est le premier paradoxe qui m’a frappé : le monument de 1913 est né après des enquêtes parlementaires et n’a a priori que peu intéressé les Bretons. Pour l’historien Yann Lagadec on assiste même à
une progressive « sarthisation » de la mémoire : c’est en Sarthe que les publications de récits, mémoires ou analyses se font, autour de la bataille du Mans entre autres, bien plus qu’en Bretagne. De manière très révélatrice, les cérémonies organisées à Conlie en mai 1913 à l’occasion de l’édification d’un monument commémoratif passent presque totalement inaperçues en Bretagne. (Lagadec, 2021)
En parallèle de cette commémoration, une médaille aux combattants du canton est remise. La face avant du monument, qui porte une assez classique gerbe de blé gravée et les dates d’existence du camp (somme toute brève : « Octobre 1870 -Janvier 1971 ») puis témoigne du souvenir de « L’Armée de Bretagne » et de la remise de médaille. Nous sommes donc dans un pur monument républicain, et assez peu breton, c’est pourtant lui qui me semble, par la force du lieu, investir plus fortement la mémoire. Postérieurement, le monument lui-même va subir des modifications qui témoignent d’un réinvestissement des mouvements autonomistes et indépendantistes Bretons vont réinvestir l’histoire des oubliés de Conlie puis, très récemment, d’une nouvelle approche de médiation croisée.
Lieu mémoriel « officiel » même si peu praticable, le « Monument aux Bretons » va petit à petit devenir le lieu de ce que Foucault appelle une « contre-mémoire ». Il y a là un autre paradoxe puisque, nous l’avons vu, le monument n’est pas né d’un engagement particulier des Bretons : il sera redécouvert au fil du xxe siècle, alors que le récit du camp de Conlie, appelé Kerfank (« le village de boue »), est mis en avant dans les récits nationalistes. Lagadec souligne d’ailleurs que bien d’autres épisodes, plus glorieux pour les Bretons, auraient pu être valorisé, mais que c’est bien ce récit de l’abandon par la France qui a été priorisé et a largement circulé, avec parfois des chiffres fantaisistes – plusieurs centaines de morts directs et indirects sont cependant attestés. Le monument porte la trace physique de cette évolution à partir de 1971, date du centenaire de l’installation du camp. C’est sous une forme atypique puisqu’une plaque noire est ajoutée, vissée dans la pierre, sur la face droite du monument. Contrairement à la face avant, rien n’indique l’origine de la plaque, je n’ai pas non plus pu retrouver à ce jour de document expliquant qui l’a financée et installée, mais cette plaque est en breton, ce qui indique tout de même quelque chose, et porte un texte étonnamment violent face au texte plus consensuel de la face avant. On y lit en effet ceci : « 1871 D’ar Vretoned trubardet Kerfank-Conlie, dalc’homp soñj 1971 » soit « 1871 Aux Bretons trahis au village de boue de Conlie. Souvenons-nous 1971 ». Il s’agit bien d’honorer ici les morts bretons, mais en désignant un coupable, ce qui est très différent d’un souvenir patriotique français. Cela arrive après des décennies d’écritures et de redécouvertes de l’événement, avec des livres à succès (Le Mercier, 1930), des textes militants dont, quelques années plus tard en 1978, une chanson du célèbre groupe Tri Yann, qui continue d’installer la trahison dans la mémoire collective bretonne. Il n’y a pas de traduction du texte à proximité du monument, ce texte en breton reste donc un témoignage pour initié dans un territoire où personne de le parle. Là aussi, en comparant au travail mémoriel du site de Drancy, je reste frappé par l’absence de médiation directe, d’explication d’un site déjà complexe, qui se complexifie avec cet ajout de strates mémorielles parfois concurrentielles.

Les médiations autour de ce monument témoignent aussi bien de cette « sarthisation » (en réalité plus proche du territoire de la communauté de commune que du département, en pure « histoire locale ») que d’une reprise par la bretonnité, une double approche qui reste relativement loin du souvenir national global. Ainsi, en 2015 un professeur d’histoire de collège constatant qu’« aucun élève de la 6e à la 3e n’avait entendu parler du camp de Conlie » (Ouest-France, 2015), décide d’investir ce sujet avec une classe. Après tout un cycle de travaux, ils ont créé une plaque de médiation expliquant l’histoire du camp, plaque installée au sein du collège pour que « tous les élèves qui passent par ce collège entendent parler de cette page tragique de l’histoire locale. » (Ibid.) Une action intéressante mais qui souligne l’absence de ce type de dispositif auprès du « Monument aux Bretons » et participe au fractionnement de la mémoire. Les médiations autour du Monument sont donc principalement de deux faits : celle d’un réinvestissement de nationalistes bretons (Le terme n’a pas de portée autre que descriptive, désignant des personnes se reconnaissant et revendiquant une nation bretonne) et des associations historiques locales. Ainsi, si je n’ai pu voir aucun de ces événements, certaines recherches en lignes font ressortir un rassemblement annuel de nationalistes bretons. De manière plus sure, des recherches indiquent des venues de groupes de militants bretons, notamment pour le centenaire, en association avec la mairie, ce qui crée une intéressante alliance de mémoires. Les associations historiques locales ont en effet un fort rôle et le Musée associatif Roger Bellon de la Seconde Guerre mondiale, même s’il ne porte pas du tout sur ce conflit, organise depuis 2012 des « Balade en histoire du camp des Bretons ». Réalisé par un « auteur en histoire locale » (titre donné par le guide lui-même, Les Alpes Mancelles, 2015), cette ballade mémorielle s’arrête devenant le monument, mais il n’est qu’une étape d’un parcours sur des terrains désormais vides mais visant à revivifier le souvenir de lieux absents, transformés, une sorte de parallèle modeste de ce que d’autres mémoriaux, comme celui de Drancy et ses guides professionnels, établissent. Je n’ai pu voir de ces ballades, qui restent rares dans l’année, mais la plaque y est sans doute traduite et contextualisée. Enfin, si la crise sanitaire a empêché les commémorations prévues en 2020 et 2021 pour les 150 ans du Camp, elles ont bien fini par avoir lieu, associant la mairie des associations bretonnes militantes. Par la suite, une association « Kerfank 1870 Conlie se souvient » a été créée à Conlie, dont les premières actions ont eu lieu pour les Journées du Patrimoine de 2023, soutenu par la mairie et le musée Roger Bellon, l’association a réalisé des visites en costumes et évocations du lieu. Le 11 novembre suivant, en parallèle donc des cérémonies militaires officielles, a finalement lieu la cérémonie des 150 ans, marquée par la présence d’élus locaux sarthois mais aussi par l’association nationaliste bretonne Koun Breizh, qui participe au cérémonies, dépose gerbes et drapeaux, fait jouer un bagad au pied du Monument et indique sur Facebook sa satisfaction d’avoir « noué des liens importants » (Voir par exemple ce post Facebook du 11 novembre 2023, consulté le 13/01/2024) avec les associations de la ville. Ici encore se retrouve cette curieuse mémoire croisée, qui scelle une alliance inattendue et témoigne d’une mémoire sans doute portée différemment selon les structures, aux objectifs pas forcément identiques, mais en lutte pour qu’une mémoire existe.
Constamment, ce Monument m’a amené vers des surprises, et à souligné des paradoxes : plusieurs monuments se partagent la mémoire, conflictuelle, celui qui marque le plus fortement le lieu historique est érigé en mémoire des soldats bretons par ceux que la mémoire bretonne accuse de traîtrise, il est finalement porté par les historiens locaux, avant d’être réinvesti par les nationalistes, physiquement avec une plaque mais aussi dans des éléments de culture populaire. Aujourd’hui, le Monument et la mémoire portée sont surtout saisis par des associations et institutions locales et des militants bretons, comme si ce Monument d’abord national vivait finalement dans des émanations différentes. Sans surprise, les cérémonies récentes sont d’ailleurs riches d’élus locaux, mais pas de représentants de l’État, comme si cette mémoire difficile pouvait se partager à une certaine échelle mais devait rester conflictuelle à une certaine strate. Des territoires « éloignés », perçus ou se vivant comme tels, peuvent ainsi s’allier pour leur histoire, subie dans les deux cas, Conlie n’ayant jamais demandé de camp. Ils font ainsi vivre un récit qui semble bien porter une « contre-mémoire », alors même que le Monument est né d’une manière tout ce qu’il y a de plus officielle et s’ancrant dans un « récit national » français bien différent.
Bibliographie/Sitographie
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Lefeuvre, Annaïg, « In situ, c’est-à-dire en face : le camp de Drancy », Mémoires en jeu n° 3, 2017, p. 72-79.
Le Mercier d’Erm, Camille, L’étrange aventure de l’Armée de Bretagne, 1870-1871, Dinard, À l’enseigne de l’Hermine, 1937.
Le Meut, Christian, « Il y a 150 ans, l’affaire du camp des Bretons à Conlie (72) », Le Télégramme, 02 novembre 2020, en ligne : https://www.letelegramme.fr/toute-l-information-de-la-bretagne/il-y-a-150-ans-laffaire-du-camp-des-bretons-a-conlie-72-3718500.php (consulté le 13/01/2024)
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Tri Yann, « Kerfanc, 1871 », Urba, Studio des Dames, 1878. Chanson écoutable en ligne : https://www.youtube.com/watch?v=eDxy4oWoSgY (consulté le 13/01/2024)
* Afin de le lister quelque part, pour les curieux, à ce jour j’ai un Brevet de technicien supérieur (Edition), trois licences (Sciences de l’information et de la commuication, parcours Métiers de l’édition, du commerce du livre et des bibliothèques / Droit, parcours administration publique / Sciences sociale, parcours ethnologie), deux master (Histoire et Sciences de l’information et de la communication, parcours Politique des bibliothèques et de la documentation), plus quelques trucs hors diplômes classiques comme mon Diplôme universitaire en droit de la propriété intellectuelle, deux programmes courts (9 ECTS chacun) en études québécoises et mon Certificat d’aptitude aux fonctions de conservateur territorial des bibliothèques. Et le doctorat ? Et bien on se demande pourquoi il a du retard… (si vous vous questionnez, oui, j’aimerai faire encore des formations : un master en lettre, compléter une année pleine en études québécoises, une licence en sciences politiques… peut être quelque chose en management, mais j’arrive au bout quand même).