Pour continuer cet index annoncé il y a quelques jours. J’imagine qu’au début il y aura beaucoup d’articles dans un temps court, puis ça se calmera.
Ici, avec un chanteur que j’aime beaucoup et que j’ai eu de la chance de voir en concert. Un Néozélandais devenu un des plus grands chanteurs français, traducteur de Dylan et Léonard Cohen, entre autres. Il a aussi beaucoup écrit lui-même, dont cette chanson pacifiste contre la guerre du Vietnam, sortie en 1966 (et non 1968 comme indiqué sur YouTube) sur le deuxième album du chanteur Joue, joue, joue :
Ici nous sommes dans un cas d’évocation très rapide de la bande dessinée, ça ne peut pas toujours être une longue référence. L’ensemble fait deux vers.
Ici nous sommes dans un cas d’évocation très rapide de la bande dessinée, ça ne peut pas toujours être une longue référence. L’ensemble fait deux vers.
« Toi qui lisais les bandes dessinées
Et te voyais en surhomme vainqueur »
Pas très positif évidemment, un jeune homme part à la Guerre, le cerveau embringué par des discours patriotiques, l’ennui, la volonté de se sentir vivre, et dans cette propagande les comics, de super-héros sans doute. Il faut dire qu’elle a bien existé.
Peu de choses de plus à en dire sinon que cela m’a fait penser à l’essai d’Eco – passionné de bande dessinée et chercheur curieux s’il en est -, de Superman au surhomme (1993 en France), liant Nietzsche et l’enfant de Krypton.

PS : Notons que si l’ouvrage sort en 1993 en France c’est a priori une traduction, sans doute amendée je n’ai pas pu vérifier à l’instant, d’un texte paru en 1976 en Italie avec un titre ne jouant pas du tout de cette comparaison : Il superuomo di massa.